Lucie Joubert est professeure titulaire, retraitée de l’Université d’Ottawa. Elle a publié trois monographies : Le carquois de velours. L’ironie au féminin dans la littérature québécoise (1960-1980), L’humour du sexe. Le rire des filles et L’envers du landau. Regard extérieur sur la maternité et ses débordements. Elle a dirigé deux collectifs portant sur l’humour : Les Cyniques. Le rire de la Révolution tranquille, avec Robert Aird, ainsi que Rock et Belles Oreilles : analyse de l’œuvre d’un groupe mythique, avec Christelle Paré. Elle a dirigé un numéro sur l’humour québécois dans la revue française Humoresques et, avec Brigitte Fontille, un numéro de la revue Recherches féministes intitulé « Les voies secrètes de l’humour des femmes ».  Elle est aussi directrice de la collection « Humour » aux éditions Somme toute où elle vient de faire paraître, avec Emmanuelle W.-Viau, Jouer sur le banc. Les filles dans le monde de l’improvisation.

François Brouard, DBA, FCPA, FCA est professeur titulaire à la Sprott School of Business, Carleton University et il est spécialisé en comptabilité et fiscalité. Il est aussi directeur fondateur du Sprott Centre for Social Enterprises / Centre Sprott pour les entreprises sociales (SCSE/CSES), un centre de recherche dont l’un des axes de recherche est la gestion des arts. Il s’intéresse à l’industrie francophone de l’humour au Québec et aux dimensions liées à la gestion (entrepreneuriat, philanthropie, aspects financiers des spectacles, écosystème de l’industrie). Il est co-fondateur du Groupe de recherche sur l’industrie de l’humour (GRIH) à l’Université Carleton à Ottawa.

Site Groupe de recherche sur l’industrie de l’humour (GRIH)

Site François Brouard

Robert Aird est historien et auteur de plusieurs ouvrages sur l’humour au Québec, notamment L’imaginaire comique dans le cinéma québécois écrit avec Marc-André Robert, L’histoire politique du comique au Québec ainsi que L’histoire de la caricature au Québec avec Mira Falardeau chez VLB éditeur. Il enseigne l’histoire du rire à l’École nationale de l’humour (ÉNH) et est co-concepteur d’un cours sur l’histoire culturelle du comique à la TÉLUQ. Il travaille actuellement sur un premier roman.

Professeur émérite de l’Université du Québec à Montréal, Bernard Andrès est historien de la littérature. Il a étudié l’humour amérindien en Nouvelle-France et dans les caricatures d’Amérindiens durant les crises d’Oka et d’Idle No More. Ses plus récents travaux portent sur l’humour en temps de guerre. Son livre L’humour des Poilus canadien-français dans la Grande Guerre (2018) a obtenu le Prix du Livre d’humour de résistance 2019 décerné par le jury de la Maison du Rire et de l’Humour. Il a codirigé l’Atlas littéraire du Québec (2020), où il couvre l’humour québécois du 17^e siècle à nos jours (y contribuent aussi Robert Aird et Lucie Joubert, de l’OH). Il codirige aussi avec Yen-Maï Tran-Gervat Études littéraires et Humour Studies : vers une humoristique francophone (2020), auquel participent Jean-Marie Lafortune et Lucie Joubert (dans le prolongement du congrès de l’ISHS à Montréal, en 2017).

Site Bernard Andrès

Karine Carbonneau détient un baccalauréat en science politique avec les concentrations analyse politique et études féministes. Ses recherches portent sur l’état actuel de l’industrie de l’humour au Québec, notamment sur la représentation des genres au sein des discours humoristiques. Dans le cadre de son mémoire, elle cherche à comprendre comment le standard patriarcal arrive à se réorganiser et conserver ses assises au sein d’une industrie culturelle qui tend à se structurer autour d’un enjeu aussi important que celui des agressions sexuelles.

Docteure en science des arts (sociologie de l’art), Zed Cézard a soutenu sa thèse en 2012 à Aix-Marseille Université (France), avec mention « très honorable » à l’unanimité. En 2014, iel publie un ouvrage : « Les « Nouveaux » clowns : approche sociologique de l’identité, de la profession et de l’art du clown aujourd’hui » – ISBN : 978-2-343-03132-3 (http://nouveauxclowns.com/). Son travail explore les liens entre les clowns – plus particulièrement les femmes clownes – et les sociétés, tant dans leurs aspects professionnels que personnels. Son travail et ses réflexions ont la particularité de s’inscrire dans le champ de la sociologie des arts et de la culture mais aussi de l’identité ou encore du genre. Également artiste de cirque, iel s’intéresse de près à l’histoire sociale du cirque, aux milieux artistiques et courants underground et féministes, aux minorités sexuelles et à la diversité.

Site Zed Cézard

Chargé de cours à l’Université de Montréal et à l’Université de Sherbrooke, Emmanuel Choquette a terminé son doctorat en science politique à l’Université de Montréal et débute un postdoctorat à l’Université Saint-Paul d’Ottawa à l’automne 2020. Il s’intéresse particulièrement à la communication politique et à la place de l’humour dans les rapports interindividuels et interculturels. Ses recherches actuelles, croisant la communication stratégique, la science politique, l’innovation sociale et les humor studies, sollicitent plusieurs disciplines et champs d’études. Elles visent notamment à identifier et à développer des procédés et des stratégies discursives plus efficaces pour lutter contre la circulation des discours haineux sur le Web et le radicalisme chez les jeunes. Il est également chercheur au Centre de recherche sur les innovations et les transformations sociales (CRITS) de l’Université Saint-Paul et est collaborateur au sein de la Chaire UNESCO/PREV sur la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents.

Catherine Côté est professeure agrégée et responsable des programmes de Droit et politique appliqués de l’État à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Elle est également codirectrice du Bulletin d’histoire politique et co-rédactrice en chef de la revue Sérieux? Humour : Savoirs et pratiques. Elle a auparavant été professeure à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et chercheure invitée à la Chaire d’études politiques et économiques américaines de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur les dynamiques de communication politique et d’opinion publique, notamment sur le cynisme et les changements de valeurs, ainsi que sur le nationalisme et l’évolution des références symboliques et idéologiques dans le discours politique. Elle analyse également les campagnes électorales québécoises et canadiennes pour différents médias et participe à la série « Résonances » sur Savoir Média comme analyste principale.

Spécialiste de l’humour visuel, Mira Falardeau a enseigné les communications au cégep et à l’université et a également publié des BD féministes. Docteure en sciences de l’art de la Sorbonne, elle a publié plusieurs essais dont Histoire du cinéma d’animation au Québec, (VLB, 2006), Histoire de la bande dessinée au Québec (VLB, 2008), Histoire de la caricature au Québec avec Robert Aird (VLB, 2009), Femmes et humour et Humour et liberté d’expression (PUL, 2014, 2015). Elle est aussi commissaire pour de nombreuses expositions dont récemment Manga, art du mouvement (BANQ, 2011, Bibl. Gab-Roy, 2013) et Caricature et liberté d’expression (Bibliothèque Gabrielle-Roy, 2015). Ses plus récents essais sont: L’art dans la bande dessinée actuelle au Québec (PUL, 2020) et A History of Women Cartoonists (Mosaic Press, 2020).

À la suite de ses études en théâtre au niveau collégial, Dominique Gagnon a poursuivi ses études en communication, profil médias numériques, à l’UQAM. Cependant, son amour pour la création ne l’a jamais quittée, la poussant à suivre des cours d’écriture humoristique à l’école The Second City. Elle a aussi eu la chance de suivre un cours de sketch comedy à l’université William Paterson du New Jersey, où elle a été étudiante pendant une session. À son retour au Québec, elle a choisi de se diriger vers les cycles supérieurs et de s’attarder à l’humour, particulièrement à la satire. Dans le cadre de ses recherches à la maîtrise en communication, elle se concentre sur l’évolution du discours humoristique satirique de l’émission Saturday Night Live dans le contexte de la post-vérité..

Professeur au département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et membre fondateur de l’Observatoire de l’humour (OH), Jean-Marie Lafortune analyse l’humour comme clé de compréhension de la communication dans la société contemporaine, tant sur le plan interpersonnel, organisationnel que médiatique. Membre de l’International society for humor studies (ISHS) et évaluateur pour la revue Humor, il a publié « Le cynisme élevé à la puissance IXE-13 », dans L. Joubert et R. Aird (dir.), Les Cyniques : le rire de la Révolution tranquille (Nota Bene, 2013) et, avec C. Paré et F. Brouard, « RBO à la conquête du monde… médiatique », dans L. Joubert (dir.), RBO : analyse de l’œuvre d’un groupe mythique (Lévesque, 2019).

Jeanne Mathieu-Lessard a obtenu son doctorat en littérature comparée à l’Université de Toronto en 2017. Ses recherches doctorales sur la relation entre l’humour et l’emprisonnement en littérature de langues anglaise, française et italienne du vingtième siècle ont mené à la publication de Framing Literary Humour. Cells, Masks and Bodies as 20th-Century Sites of Imprisonment, publié chez Bloomsbury en 2020. Pour ses recherches postdoctorales à l’Université d’Ottawa sous la direction de Lucie Joubert, elle s’est tournée du côté de l’humour des femmes en littérature comparée (français et anglais). Ses recherches s’interrogent sur le positionnement de l’humour en réponse aux conditions qui oppriment ou marginalisent et s’intéressent aux particularités de l’humour littéraire. Elle est présentement chargée de cours au Département des littératures de langue française à l’Université de Montréal.

Sophie-Anne Morency est candidate au doctorat en sociologie et est titulaire d’une maitrise en science politique avec concentration en études féministes et d’un baccalauréat en relations internationales et droit international, également en concentration en études féministes. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle étudie les mobilisations collectives d’humoristes québécois-es, ainsi que les stratégies et cadres discursifs utilisés par les acteur-trices de l’industrie humoristique pour imposer leur conception de l’humour. Elle s’intéresse également à l’humour féministe, au sexisme et au racisme dans l’industrie de l’humour au Québec, ainsi qu’au débat sur la liberté d’expression. Elle est membre du Chantier sur l’antiféminisme (RéQEF), de l’Observatoire de l’humour, du Groupe de recherche sur l’industrie de l’humour (GRIH)  et co-responsable de la rubrique « Perspectives féministes » de la revue  Sérieux? Humour : Savoirs et pratique

Christelle Paré (PhD) est la première Québécoise à s’être spécialisée dans les Études de l’humour en effectuant un doctorat portant sur l’industrie de l’humour francophone au Québec et un postdoctorat au Centre for Comedy Studies Research de l’Université Brunel de Londres au Royaume-Uni. Si elle possède une expertise en industries culturelles en général, elle se spéciale en humour, ses différentes expressions artistiques, ses modèles économiques et ses quêtes de légitimité. Ses recherches lui ont permis de toucher à plusieurs domaines scientifiques, dont les Études de la communication, la sociologie, la psychologie et les Sciences de la gestion. Au cours des dernières années, elle a été invitée comme conférencière dans des événements académiques tenus par des organisations internationales, telles que l’Australasian Humour Studies Network et le Réseau interdisciplinaire de recherches sur l’humour (RIRH), et ses analyses ont été publiées aux États-Unis, en Angleterre et en France. Elle enseigne à l’Université d’Ottawa et l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Site Groupe de recherche sur l’industrie de l’humour (GRIH)

Joanne Pouliot évolue dans le secteur culturel depuis de nombreuses années. Elle occupe présentement le poste de directrice générale à l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) dont le rôle est de rassembler les différents acteurs de cette industrie soit les auteurs, metteurs en scène, gérants, agents, producteurs, diffuseurs, organismes et bien sûr les humoristes. Depuis 2016, elle participe activement à l’essor de cette industrie essentielle à la culture québécoise et au plein développement de l’association. Elle est également la productrice exécutive du Gala Les Olivier, l’événement télévisuel annuel qui récompense ces collectifs. Avant de se joindre à l’APIH, Joanne travaillait à la cause du droit d’auteur en tant que Chef des Services aux membres à la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN).

Site l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH)

Diplômée en psychologie et enseignante dans une vie antérieure, Louise Richer est directrice générale fondatrice de l’École nationale de l’humour. L’institution créée en 1988, aujourd’hui reconnue internationalement, est considérée comme un pilier de l’écosystème culturel québécois. Porte-parole avérée et figure emblématique du milieu de l’humour, elle stimule les discussions sur la place et le rôle de l’humour dans la société en organisant, entre autres, les premiers colloques de réflexion sur le sujet au Québec et en créant l’Observatoire de l’humour. La lauréate du Prix femmes d’affaires du Québec catégorie OBNL 2014 et du Mercure Leadership Germaine-Gibara catégorie PME 2015 complètera en décembre 2015 le EMBA McGill – HEC Montréal, formation pour laquelle elle a reçu une bourse d’études.

Site École nationale de l’humour (ENH)

Sur le point d’obtenir un diplôme de 2e cycle en gestion des organismes culturels de HEC Montréal, Dominic Samoisette est reconnu comme le créateur du Répertoire des soirées d’humour au Québec (RSHQ), un outil de recensement des soirées d’humour utilisé par toute l’industrie. Depuis 2014, il est actif dans l’organisation et la programmation de plusieurs soirées d’humour dans des bars, dont les soirées de rodage « Je ris, donc je suis à la Taverne Jarry », à Montréal (2015-2017), et les « Mercredis de l’humour » au Mardi Gras, à Gatineau (2018-2019). En 2019, il a lancé sa propre boîte de gérance, Productions Dominic Samoisette.

Prof. Dr. Nele Sawallisch enseigne la littérature et la culture des États-Unis et du Canada à l’Université de Trèves en Allemagne. Elle est alumna d’un cursus intégré trinational qui l’a emmenée en Allemagne, en France et au Québec. Elle a terminé son doctorat à l’Université de Mayence (Allemagne) en 2017.  À présent, elle travaille sur les intersections entre l’humour et gender, les modes humoristiques comme « cringe » et surtout sur les liens entre « comedy » et sentimentalité comme mode artistique. En plus, elle s’intéresse aux dimensions interculturelle et transculturelle de l’humour. Récemment, elle a organisé un colloque intitulé « Funny Women » (mai 2021) et une session sur la participation (politique) et l’humour (juin 2021).